Bilan de l’année 2009
En janvier/février 2009 tous les élèves des classes de sixième (13 ans), de quatrième (15 ans), de deuxième (17 ans) et de première (18 ans) – 736 éléves au total, dont 346 garçons et 390 filles – ont participé à la formation MiniAnne pour apprendre la réanimatin cardio-pulmonaire. Cette formation s’est étentdue sur 24 heures de cours qui ont eu lieu dans le cadre des cours de biologie, d’éducation physique et d’instruction religieuse et morale.
Les professeurs ont été assisté activement par Monsieur Henri Mousel, responsable du EHTK et par les élèves du EHTK.
Cette expérience pilote sera présentée par Jean-Louis Gindt et Tom Barnig (élève du EHTK) au «Scientific Symposium Education – Resuscitation 2009 » du « European Resuscitation Council » le 2/3 octobre 2009 à Cologne.
Le poster scientifique conçu pour ce congrès peut être téléchargé sous forme pdf ici.
L’Evaluation rèvèle que 88,1% des élèves sont convaincus qu’ils maîtrisent le massage cardiaque et 82,5% la ventilation artificielle.
Le détail de cette évaluation est illustrée dans ces deux diagrammes.
- 88.1 % des 736 élèves formés à l’aide de MiniAnne sont convaincus de maîtriser le massage cardique correctement.
- Nous constatons une différence entre garçons et filles. Si 93.4 % des garçons disent maîtriser le massage cardique, seulement 83.1 % des filles partagent cet avis..
- Les élèves de notre classe terminale ont en général plus de doutes à masser correctement que leurs collègues plus jeunes. Est-ce qu’ils savent mieux faire la différence entre simulation et la réalité? Ou comment interprèter cette différence?
- Comment interprèter le fait que “seulement” 69.7 % des filles de 1ère se croient aptent à faire le massage cardiaque quand du même coup 91.9% de ces filles connaissent bien les différentes étapes de la chaine de survie? Est-ce la différence entre théorie et mise en pratique?
- 82.5% des 736 élèves formés à l’aide de MiniAnne sont convaincus de maîtriser la ventilation artificielle.
- Nous ne constatons qu’une légère différence entre garçons et filles. Dans toutes les classes les filles sont légèrement moins convaincus de pouvoir ventiler correctement, sauf en classe de 1ère, où les garçons se disent moins aptes. En somme la différence constatée nous semble insignifiante.
- Comment interpréter le fait que “seulement” 65.6 % des garçons maîtrisent la ventilation artificielle quand du même coup 80.3 % connaissent bien les différentes étapes de la chaine de survie? Est-ce qu’ils ressentent plus de gêne à ventiler une personne en détresse que les filles de leur âge?
Notons qu’en mars/avril 2009 vingt professeurs et 45 personnes du personnel technique ont aussi participé activement à cette formation de réanimation cardio-pulmonaire.